Qu’ils soient verts, noirs, cendrés ou Lanigère, ils sont là. Dès le retour des beaux jours, ils reviennent encore et toujours, année après année. De qui je parle ? Mais des pucerons bien sûr. Alors, que peut-on faire contre eux ?

Le puceron est probablement l’insecte « nuisible » le plus présent dans nos jardins et celui qui nous préoccupe le plus. Il revient tous les ans dès le printemps et envahit les jeunes pousses de nos arbustes et rosiers. C’est un insecte piqueur qui se nourrit de la sève des plantes. En soit, ce n’est pas dangereux pour les plantes mais c’est leur grand nombre qui pose problème. En affaiblissant la plante, ils la rendent plus sensible aux autres maladies.

Il existe quasi autant de méthodes de lutte naturelle qu’il y a de jardiniers mais plusieurs sont bien connues et efficaces. La première est le savon noir. Diluez 20 cl de savon noir dans un litre d’eau et pulvérisez vos plantes attaquées. Vous pouvez renouveler l’opération tous les 10 jours.

On peut traiter aussi nos plantes avec des purins ou macérations. Le purin d’ortie, que l’on fait soi-même ou acheté dans le commerce, est un insecticide efficace. De plus, il renforcera les défenses naturelles de vos plantes. Les décoctions d’ail, de feuilles de Rhubarbe ou de tomate sont des répulsifs efficaces.

Faite appel à nos alliés : les auxiliaires ; ces insectes prédateurs naturels des pucerons. La plus connue est la Coccinelle. Une larve de coccinelle peut manger de 50 à 70 pucerons par jour. Et c’est loin d’être la seule. Les Syrphes, Chrysopes et perce-oreilles, entre autres, sont très friands des pucerons. En favorisant la biodiversité dans votre jardin, vous les ferez venir naturellement.

Vous pouvez comptez aussi sur les plantes. Certaines sont attractives pour les pucerons comme la Capucine ou le Rumex. En les plantant, elles attireront les pucerons. Ceux-ci épargneront alors vos rosiers. D’autres plantes sont répulsives comme l’œillet d’Inde, le thym, la lavande ou la sarriette. En les associant à vos plantes sensibles dans vos massifs, vous les protègerez.

Vu tous les moyens naturels à notre disposition, il n’est pas nécessaire de faire appel aux traitements chimiques. Alors, jardinons au naturel !